Horodateurs : bug de rentrée

A la rentrée de septembre, notre attention a été attirée par ce qui semblait être une erreur de paramétrage des horodateurs puisque ceux-ci affichaient un stationnement payant jusqu’à 19h. Renseignement pris auprès de la SEMEPA, il nous a été répondu que ce réglage correspondait à l’arrêté municipal du 7 juillet 2019.

Cet arrêté annule le précédent arrêté du 23 mars 2018. Il a pour but de modifier la liste exhaustive des voies et places soumises à stationnement payant qui y étaient répertoriées en annexes : retrait des avenues des Belges et Victor Hugo (plus aucun stationnement prévu), ajout de nouveaux emplacements (Cuques, traverse St Pierre, Tour d’Aygosi, St Mitre…).

Quelle ne fut pas notre surprise de constater que l’on imposait pour la zone 3, dont notre quartier fait partie, un changement radical des règles du jeu. Augmentation de 35% de l’abonnement annuel « résident », réduction du nombre de macaron par foyer fiscal, abandon de la gratuité du mois d’août…

Nous avons cherché à comprendre les raisons de ces modifications.

Après une relecture attentive du texte, nous avons pu constater que celui-ci est un copié/collé modifié de l’arrêté du 23 mars 2018 établissant les tarifs et conditions pour les trois zones de stationnement.
Or la délibération du 16 juillet 2018 a modifié les conditions de stationnement en zone 3. Elle ne figure évidemment pas dans l’arrêté du 23 mars 2018 puisqu’elle lui est postérieure. Pour preuve, elle ne figure pas dans les attendus du dernier arrêté.

Nous en avons donc  logiquement déduits que la mise à jour du copié collé a été incomplète car elle n’a pas inclus ces modification de juillet 2018.
L’oubli serait  donc involontaire.


Nous ne sommes pas encore parvenus à joindre les services de M. Eric Chevalier pour valider notre hypothèse. Nous n’avons donc aucune information officielle sur ce sujet. Mais nous vous informerons le plus rapidement possible.

En attendant que la situation soit éclaircie, ne vous rendez pas à la SEMEPA pour renouveler vos abonnements, car pour l’instant, vous risqueriez de devoir payer le prix fort.