Du 3 janvier au 2 février, une enquête publique environnementale sera mise en place pour le projet de réalisation du bus à haut niveau de service du Pays d’Aix, l’Aixpress.
Documents consultables à
l’Hôtel Boadès, 8 place Jeanne d’Arc, 13100 Aix-en-Provence
BHNS ??? (Bus à Haut Niveau de Scandale)
Un scandale de plus qui n’apportera rien de plus à la Ville d’Aix !!!
De l’argent jeté par les fenêtres quand on connait les conditions de circulation du réseau actuel et la médiocrité de son service…
Compte tenu du gestionnaire de délégation de service public, des choix de fonctionnement, du turn-over des ressources humaines, etc… etc…
il y a de quoi être dubitatif…
Surtout quand on a le privilège de connaître le résultat des derniers sondages réalisés par Aix-en-Bus auprès des usagers…
Il fallait que je le dise…
Michel VIDAL – Retraité
Aix-en-Provence
Un point fondamental de ce dossier est depuis le début totalement évacué de la réflexion, celui du choix du mode de transport. Le maître d’ouvrage a décrété préalablement, sans en expliquer les raisons, qu’il n’y aurait pas de caténaires (donc exit tramway ou trolley-bus) et qu’en conséquence dans un esprit vertueux, éco-responsable s’inscrivant dans le Grenelle de l’environnement, la solution qui s’imposait à Aix était le bus à batteries d’accumulateurs.
L’enquête publique confirme que ce point n’a fait l’objet d’aucun débat contradictoire et toutes les comparaisons environnementales ne sont affichées qu’entre le bus électrique, le bus diésel et le bus hybride mais aucunement avec le tramway ou le trolley-bus.
Je ne suis pas ingénieur en transports ni expert en écologie, mais je reste très dubitatif sur le choix fait à Aix sous l’angle du développement durable, du respect de l’environnement, et du choix judicieux de l’investissement public.
Le cycle industriel complet des batteries (de l’extraction des terres rares dans des pays en voie de développement jusqu’au recyclage des déchets encore mal maîtrisé) est un cycle extrèment polluant, autant que celui du diésel… donc sous cet angle, je m’interroge sur les vertus écologiques à l’échelle de la commune et de la planète, du choix du bus à batteries.
Qu’on équipe des voitures nomades avec de l’énergie embarquée propre (des batteries) est légitime, mais pour une ligne régulière de transports en commun qui emprunte toujours le même itinéraire, on n’a rien fait de mieux jusqu’à présent que le tramway (si on veut investir à long terme) ou le trolley-bus (si on est un peu pingre dans l’investissement ou limité par des contraintes de voirie)
Quand on sait que la moitié de la pollution de l’air et sonore provient des pneumatiques et des freins, la solution du tramway s’impose dans les villes en terme de développement durable, et ce depuis un siècle déjà !
Je reviens d’Anvers qui est sillonnée de lignes de tramway… des rames récentes certes, mais aussi des motrices qui ont plus de 50 ans et qui fonctionnent toujours à merveille… quel charme, quel silence, quelle efficacité et aussi quelles économies pour les finances publiques.
Valenciennes, 44.000 habitants, moins du tiers de la taille d’Aix, dans un bassin économique sinistré alors qu’Aix est florissante… et pourtant deux lignes de tramway construites il y’a 10 ans qui desservent toute la conurbation valenciennoise… pourquoi ce qui est possible dans toutes les villes dynamiques de France et d’Europe est si compliqué à concevoir dans notre aire métropolitaine ?… Qu’on m’explique pourquoi le bus à batterie est la solution la meilleure… je ne trouve pas les réponses !