Circulation

Notre contribution à la concertation publique

Après avoir consulté les documents disponibles en mairie annexe et échangé avec les services du Conseil Départemental, voici la contribution de notre CIQ à la concertation sur la future reconstruction du pont sur l’Arc.


Observation n°1 . Coordination générale des travaux

D’après les documents mis à notre disposition, la reconstruction du  pont sur l’Arc est subordonnée aux requalifications du carrefour d’entrée nord du Pont de l’Arc et des sorties autoroutières 30a et 30b.
Les études de trafic annexées nous laissent supposer qu’il existe un plan global de réhabilitation de l’entrée sud de la ville, intégrant  aussi les éléments suivants :
sortie 30 en provenance de Nice – rond-point 4ème Région aérienne – rue de la Fourane – av. Colonel Schuler.

La multiplicité des financeurs, département, ville, société d’autoroute, nous laissent perplexes quant à l’éventualité d’une maîtrise d’œuvre globale.

L’urgence de la réhabilitation du pont sur l’arc et donc du choix final qui sera fait sur la solution à l’issue de la concertation, donnera nécessairement le ton pour les travaux connexes (ou du moins la concertation associée) de la requalification du rond-point de la 4ème R.A. et des sorties d’autoroute. Le choix conclu à l’issue de cette concertation au sujet du  pont sur l’arc est donc décisif et ne doit pas être pris à la légère et dans l’urgence.

Observation n°2 . Présence  végétale

Nous observons que la connexion est pensée en termes de flux routiers ou en modes actifs. Le grand absent est le volet végétal qui est abordé uniquement dans le cadre de la préservation de l’existant. Cette connexion pourrait pourtant être l’occasion d’intégrer une dimension environnementale actuellement absente : la mise en place d’un couloir végétalisé.

A l’heure où tous les voyants environnementaux du quartier sont au rouge – pollution, bulles de chaleur, bruit – la présence d’une trame verte serait un début de solution salutaire.

La zone naturelle de la ripisylve de l’Arc est enjambée par le pont. Une zone végétalisée de cheminement en modes doux va voir le jour, le long du chemin du Viaduc, depuis le pont de la Guiramande jusqu’au rond-point du moulin Bernard. Il y aurait  intérêt à amorcer ici (au niveau du pont) un couloir végétalisé qui remonterait jusqu’au rond-point de la 4ème R.A.

Ce couloir végétal serait  idéalement situé le long d’une passerelle “modes doux” indépendante. Il assurerait de plus un rôle d’écran visuel et acoustique par rapport à la circulation routière parallèle.

Observation n°3 . Signature esthétique pour la passerelle

D’autre part, est-il envisageable d’utiliser la passerelle à d’autres fins que celle d’une simple traversée ? La promenade commencée au bord de l’Arc ne pourrait-elle pas se poursuivre ici en enjambant le fleuve, puis en remontant vers la ville et son Parc Naturel Urbain ?

Une plateforme centrale avec une avancée sur le fleuve, disposant de bancs, serait-elle envisageable ? Cet ajout pourrait représenter un atout esthétique, marquant une identité pour cet ouvrage d’art qui ne présente pour l’instant aucune particularité visuelle.

Observation n°4 . Pistes cyclables et passerelle provisoire

Dans votre solution 1, le tablier est élargi mais la distribution des pistes cyclables ne joue pas en faveur de l’efficacité des déplacements (cf argumentaire développé par l’ADAVA). Nous pensons qu’une piste de part et d’autre du pont serait plus efficiente et générerait moins de conflits piétons-vélos.

De plus, il est question de construire une passerelle provisoire pendant les travaux. Pourquoi ne pas conserver cette passerelle pour les modes doux et le couloir végétalisé ?

Observation n°5 . Odeurs

Actuellement, il est fréquent, pour les piétons traversant le pont, et pour les riverains immédiats, d’être fortement incommodés par les odeurs de gaz émis, semble-t-il, par la station de relevage des eaux usées toute proche. Ces nuisances sont-elles dues à l’état des réseaux actuels vieillissants ? Il est indispensable que la reprise totale de ces réseaux prévoie la suppression de ces désagréments.

Observation n°6 . Déviation pendant travaux

La solution n°2 prévoit une déviation générale par le pont de la Guiramande. Or, la conclusion de l’étude menée par SETEC préconise, non pas cette solution, mais la neutralisation d’une voie descendante sur le pont, pour garder une circulation bidirectionnelle pendant les travaux (scénario n°7). Avec cette option, la situation ne semble pas être pire qu’actuellement.

Or, dans notre esprit, les travaux de reconstruction du pont sur l’Arc se dérouleront APRÈS les requalifications des sorties 30, du rond-point 47ème R.A. et de la rue de la Fourane.

Ces études de trafic ne tiennent pas compte des changements qui vont avoir lieu, et pour cause… La fiabilité des conclusions établies par SETEC est-elle réelle ?

Observation n°7 . Conservation de l’ancien pont

La solution 3 prévoit un ouvrage définitif décalé.

Pourquoi ne pas conserver l’ancien pont et le dédier aux déplacements en modes actifs ? Vous avez spécifié que les appuis et la pile centrale sont en bon état : le tablier ne pourrait-il pas accueillir les vélos et les piétons en toute sécurité pendant encore quelques décennies ?


Cette concertation publique se terminera le 30 septembre. Il est possible de consulter et/ou déposer des remarques sur le site du Conseil Départemental


Lien vers le site du Conseil Départemental

2 commentaires

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.