Des envahisseurs dans le quartier…

Ils sont petits mais redoutables : les moustiques tigres sont de retour ! Une habitante du quartier nous alertait sur ce sujet dès le mois d’avril.

Un ennemi particulièrement agressif

D’aspect noir avec des rayures blanches sur le corps et sur les pattes, le moustique tigre  (Aedes Albopictus) pique

  • principalement dans la journée, avec une préférence pour l’extérieur.
  • de manière plus rapide sans tourner longtemps autour de sa proie, souvent vers le sol ; il est donc moins repérable.

Il est également vecteur des maladies suivantes : dengue, chikungunya, zika et dirofilariasis.
Attention, « vecteur » signifie qu’il transporte la maladie à condition qu’il ait piqué une personne malade. Sachant que pour la dengue il y a 390 millions de cas* par an dans le monde, la probabilité n’est pas aussi faible qu’on pourrait le croire…

Une prolifération rapide

Cela s’explique par différents facteurs :

  • les étendues d’eau ne sont pas nécessaires : une soucoupe ou même une feuille morte retournée est suffisante pour leur développement.
  • une diminution des prédateurs : en ville il y a de moins en moins de chauve-souris et d’oiseaux insectivores (moins d’arbres, plus de chats).
  • une reproduction rapide : une piqûre fournit un repas permettant la ponte de 1000 œufs.
Quelles solutions ?
  • minimiser le nombre de piqûres : moustiquaires aux fenêtres, produit répulsif sur la peau quand nous sortons.
    A remarquer : le manque d’efficacité de la citronnelle et des huiles essentielles.
  • diminuer les gîtes : vider les écuelles, les pots renversés qui sont des sites de ponte, enlever les feuilles mortes en bas des haies, nettoyer les tas de tuiles et les débarras au fond des jardins.
  • installer des pièges à larves : ce sont des systèmes de seau à double fond pour laisser pondre les moustiques mais bloquer les éclosions
  • mettre des comprimés de Bacillus Thuringiensis dans les récupérateurs d’eau de pluie pour éviter le développement des larves.
  • diminuer la population adultes en installant des machines à placer à l’extérieur : elles reproduisent l’odeur et la respiration humaines. Ce système permet d’aspirer grâce à un ventilateur des centaines de moustiques par jour. Plusieurs marques en proposent : Qista développée à Aix ou HBM distribuée en jardinerie ou par le site internet situé à Cagnes.
Un groupe de travail ?

Pour ceux qui voudraient s’investir sur ce sujet , nous vous proposons de créer un groupe de travail pour voir concrètement comment lutter contre ce phénomène.
Il s’agirait de contacter les municipalités qui ont mis en place des solutions (exemple de  la municipalité de Bouc Bel Air qui a fait installer des machines près des écoles pour diminuer les nuisances et les risques sanitaires pour les enfants), les associations qui travaillent sur ce sujet, transmettre les infos…

Si ce projet vous intéresse, merci de nous répondre en utilisant le formulaire de contact .


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