La rue de la Fourane va être prochainement complètement réaménagée. Pour permettre l’élargissement des trottoirs, les pins vont être supprimés et remplacés par d’autres arbres, en plus grande quantité, nous assure t-on…
Nous regretterons ces pins quadragénaires et devrons attendre de longues années avant d’apprécier ceux qui les remplaceront, quand ils auront grandi !
photo IGN 1981 – On aperçoit les jeunes pins de part et d’autre de la rue de la Fourane déjà bien embouteillée.
Nous ne saurions que trop vous conseiller l’excellente émission sur France 5 de la série Sur le front intitulée « Comment échapper à la canicule en ville ? » (lien vers le replay France.tv, disponible jusqu’au 11/01/2024).
Dans cet épisode nous sont présentées quelques solutions qui permettent d’éviter les îlots de chaleur en ville :
– présence d’arbres d’alignement dans les rues, non seulement pour l’ombre et l’arrêt des rayonnements directs, mais aussi et surtout pour leur rôle de rafraîchissement de l’atmosphère alentour lors de l’évapotranspiration ;
– au pied des arbres d’alignement, présence de fosses végétalisées afin de favoriser l’infiltration des eaux pluviales et surtout d’éviter la réverbération sur l’asphalte ou le béton, source d’affaiblissement des arbres ;
– végétalisation des toits-terrasses ou utilisation de peinture blanche spéciale réfractant les rayons solaires ;
– conservation des îlots de verdure (jardins) et mise en valeur des cours d’eaux et de leurs rives, jusqu’à présent malvenus, voire recouverts, en milieu urbain.
Comme on peut le constater, l’essentiel des solutions provient de la présence d’arbres et de végétation, installés dans de bonnes conditions.
Quelques bases pédagogiques – sources leolagrange.org / tripleperformance.fr
Une étude menée par l’institut pour la santé globale de Barcelone, publiée en décembre 2022, a voulu vérifier la règle des 3-30-300, inventée par Cecil Konijnendijk, un forestier urbain de Colombie Britannique. Selon lui, on devrait toujours voir au moins trois arbres depuis depuis son habitation, vivre dans un quartier comptant au minimum 30% d’espaces arborés et à moins de 300m d’un parc ou d’une forêt. A partir de là, les chercheurs espagnols ont interrogé plus de 3000 Barcelonais de 15 à 97 ans sur le rapport entre leur proximité avec la nature et leur santé mentale. Seuls 4,7% répondaient aux critères de la règle des 3-30-300 mais chez ceux-là, elle se révèle associée à un meilleur état psychique, un moindre recours aux psychologues ou psychiatres, ainsi qu’aux antidépresseurs…
De manière évidente, nous avons besoin d’arbres en ville.
Dans un article du Journal La Provence du mardi 8 août intitulé Planter des arbres face à l’urgence climatique, Marc Féraud, conseiller municipal délégué aux espaces verts, indique qu’il veut « verdir en priorité le secteur des Facs (et le quartier d’Encagnane) ». Nous l’avons contacté et attendons impatiemment des précisions concernant notre quartier.
Mais les arbres ont aussi besoin de nous. Tout comme les humains, ils ont besoin de surveillance et de soins.
Notre dernier article relate le dernier -lamentable- incident en date sur le chantier de la Villa Bourguet.
Notre CIQ a décidé de constituer un groupe de vigilance dédié à l’observation des arbres de notre quartier. N’hésitez pas à rejoindre leurs rangs si vous êtes sensible à cette problématique
Contactez-nous si vous constatez qu’un arbre présente quelques signes de faiblesse ou semble mal entretenu !
Un obstacle à la croissance épanouie des arbres tient à la façon dont sont mené les travaux le plus souvent. Les arbres sont plantés en dernier après que les travaux de terrassement et de construction aient été terminé. Que s’est-il passé pendant tous ces travaux? Le passage répété des engins de travaux d’un poids colossal a tassé le sol au point qu’il a la dureté de la pierre. On fait un trou à la pelle mécanique dans ce « béton » et on plante un arbre après avoir rajouté de la terre meuble. Tant qu’elles occupent cette terre les racines permettent à l’arbre de reprendre puis elles arrivent aux parois de la fosse dures comme de la pierre et elles ne peuvent pas aller plus loin. L’arbre végète dans le meilleur des cas, meurt aussi fréquemment. Il n’y a là rien d’incontournable, si vous allez à Lyon par exemple qui a planté beaucoup d’arbres vous verrez qu’ils sont bien développés et en bonne santé. La responsabilité entière incombe aux services de la ville d’Aix peu capables de se coordonner. Les 36 pins parasols de la Fourane une fois supprimés, ceux replantés ont une forte probabilité de rester des avortons d’arbres. Les services de la ville doivent faire la preuve du contraire pour qu’on adhère à leurs projets de végétalisation.
Il était temps qu’on s’occupe de rénover l’avenue de la Fourane depuis qu’on en parle. J’utilise cette avenue depuis mon enfance !!! On n’arrive plus à marcher sur ses trottoirs dangereux à cause des racines des Pins. Quant à les couper, ce serait dommage. Il suffirait peut être de les raccourcir ou au moins éliminer les branches qui cachent la lumière des lampadaires. Mais çà !!! çà date et on l’a déjà fait remarquer maintes fois. Alors que les techniciens chargés de ce chantier y réfléchissent avant d’être « RADICAL ».
Re,
Quid de l’avenue Jean Giono depuis le McDo jusqu’au au rond-point de la 4ème R.A. ???
On en fait quoi ??? …
» Il y a un imbroglio juridico-administratif qui dure depuis des années » nous dit-on à la Mairie d’Aix-en-Provence ? …
On garde la solution pour les prochaines élections ??? …
VIVE LA FRANCE…
Michel VIDAL
Madame, Monsieur,
Tout d’abord, au-delà de toutes études sérieuses et approfondies sur l’arborisation en milieu urbain, il faut savoir comment ces pins sont arrivés le long des « voies nouvelles » à l’époque de leur plantation et cela depuis le fast-food « McDo » jusqu’à la résidence Beaumanoir !
Tout simplement par la vision des architectes et urbanistes du moment, biberonnés aux images d’Epinal de la Provence… et surtout par souci aveugle d’économie, balayant sans vergogne et avec condescendance d’un revers de langue, le conseil avisé des spécialistes de la question !!! …
» Voyons ! Un pin, chez le pépiniériste, ça coûte des clopinettes… et quelle aubaine pour des voies nouvelles qu’un décor de pins parasols !!! » …
La suite, plus de 40 ans après, on la connaît tous…
Michel VIDAL
Bien d’accord sur l’erreur de planter des pins. Aix la Romaine peut être?
Revenons sur la publication précédente signalant la dégradation du cèdre, j’avais déjà répondu, il y a quelques temps, que le passage d’engins allait détériorer le système racinaire, nous avons maintenant la certitude du manque d’attention pour cet arbre son avenir est de plus en plus compromis.
Que se passe-t -il? Qui peut faire en sorte de stopper un tel massacre?
Poursuivons avec les projets de la rue de la Fourane et interrogeons nous sur le respect de l’environnement, de nos espaces verts. Toutes les études nous démontrent l’importance de la végétation urbaine.
Notre végétation est massacrée, à qui la faute ?
Probablement à nous citoyens qui laissons faire les municipalités, les architectes, les urbanistes, les entrepreneurs, les profits des uns et des autres sans projection dans l’avenir, sans écouter et tenir compte des spécialistes.
Tout ça me semble bien triste, quel gâchis !
Quel est notre pouvoir face à ces agissements?
Pour exemple voici ce qui se passe hors de chez nous ( pour ceux qui auront le courage de regarder cette vidéo)
https://youtu.be/VvJTB9E9wdc?feature=shared
Je reste persuadée que des petits grains de sable accumulés peuvent faire de grandes choses ….. reste à nous mobiliser si nous nous sentons concernés.
Face aux huissiers envoyés par les promoteurs pour accélérer le début des travaux, nous citoyens ne pouvons malheureusement pas faire grand chose.